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Le Blog de l'Inspecteur C.
13 janvier 2007

Mon voyage en NZ (2)

Deux jours après mon arrivée, mon hôte se tourne vers moi et me demande :
- serais-tu homme à faire du boogie boarding ?
- et comment ! répondis-je aussitôt, pensant qu'il s'agissait d'une danse nouvelle qui me permettrait de briller sur les pistes de danse parisiennes.
- dans ce cas nous irons faire un tour dès demain sur la plage de Piha !

Le lendemain, sous un soleil de plomb, en maillot et T shirt (là-bas on se baigne pas mal habillé à cause du soleil) une planche sous le bras, me voici face aux rouleaux de la mer de Tasmanie. Mon hôte, juste avant de se précipiter à l'eau avec un enthousiasme que je m'efforce d'imiter, me précise que Piha est une plage mondialement réputée pour la taille de ses rouleaux.
Le body board (aussi appelé boogie board) consiste gagner le large, s'allonger sur sa planche, prendre une vague et se laisser porter le plus longtemps possible.
Dis comme ça, ça parait simple.

La première difficulté consiste à se frayer un passage au travers des vagues déferlantes d'où surgissent inévitablement les têtes hilares de body boarders qui semblent sortir littéralement de la vague. Dès ma première tentative je m'en prend un de face, je tourbillonne dans la vague et me relève 15 m plus loin du sable pein la bouche.
Les collisions sont inévitables, habituelles, et tout le monde à l'air de trouver tout ça très amusant.

La deuxième difficulté, une fois au large, consiste à bien prendre la vague.
Ce que je peux dire, compte tenu de mon expérience, c'est qu'il y a de nombreuses façons de mal prendre la vague : trop tard et on se retrouve bêtement sur sa planche à battre des pieds en tournant le dos à la prochaine vague qui va vous faire basculer la tête en avant, trop tôt et c'est le tourbillon assuré avec du sable plein la bouche, en appuyant pas assez sur la vague qui file sans nous, en appuyant trop et hop ! un petit tour dans le tourbillon. Sans compter les abrutis qui marchent droit de sur vous d'un pas décidé, la planche sous le bras.
Partir au bon moment en appuyant comme il faut sur la planche n'est donc pas si facile. Mais quand on y arrive (en 2 h de pratique ça m'est arrivé 2 ou 3 fois) la sensation de glisse est extraordinaire !

L'arrivée en fin de vague est également une technique à maitriser. Les habitués quittent la vague bien avant qu'elle n'atteigne le rivage. Pas moi. Enivré par la sensation, je glisse jusqu'à ce que le sable écorchent mes genoux et rentre sous mon T shirt. Je me relève en titubant, ce qui fait rire les enfants qui barbotent sur le bord, complètement maculé mais hilare.

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