Ko Lanta - Robinson, la littérature en question

Je résume l'épisode précédent :
Après m'être gaussé de l'inaptitude des candidats de Ko Lanta à survivre en leur île, j'ai fait la désagréable découverte que Robinson Crusoe lui-même, emblème du survivant en île déserte, ne devait sa survie qu'à tous les ustensiles et armes récupérés sur son navire échoué.

Cette semaine, je dois confesser que les essais infructueux des candidats de Ko Lanta à produire du feu jusqu'à ce que la production leur offre des allumettes m'avaient fait monter les larmes aux yeux. Et je dois maintenant admettre que les circonstances dans lesquelles Robinson lui-même fait du feu sont tout sauf claires. Il fait du feu à de nombreuses reprises pour griller sa viande, puis plus tard pour cuire des pots et même faire du charbon de bois. Mais sur la façon dont il s'y prend, on ne saura rien. Pas un mot, Defoe reste muet sur le sujet.

Tout ça est de plus en plus perturbant. Est-ce qu'un programme aussi déplaisant que Ko Lanta, d'une manière insidieuse, ne serait pas tout simplement en train de remettre en cause la réalité du naufrage de Robinson Crusoé ?